Le 16 Novembre passé a eu lieu la longue 28eme audience pour le procès des 25 . Plus de 8 heures pour interroger Mario Mondelli et Antonio Bruno ( dont le contre-examen de la défense a été renvoyé à la prochaine audience) qui ont été les auteurs de la charge contre les manifestants dans la rue Tolemaide.

SYNTHESE XXVIII AUDIENCE DU PROCES AUX 25 ACCUSES POUR DEVASTATIONE ET PILLAGE

Pour la première fois on a eu un contre-examen très bien organisé, si on ne considère pas Fabrizio Di Giacomo ( l'être le plus insignifiant de tous les tribunaux) cette fois il y avait les "big" et les expérimentés. Mario Mondelli, fonctionnaire de Cuneo ( un ville du Nord de l'Italie) assemblé à Gênes, et Antonio Bruno capitaine des carabinieri de Carrara (une ville de la Toscana) et commandant du 3eme "Battaglione Lombardia", ont été tous les deux chefs de l'attaque sue des manifestants rue Tolemaide, sûrement jusqu'à l'incendie du camion blindé. Mondelli est un malabar naïf (on le comprend des communications radio où il s'enrageait contre les supérieurs car à son age il devait encore "fare a mazzate"
- se bagarrer-), mais on n'a pas savoir jamais qui avait décidé quoi pour ce qui regarde la rue Tolemaide.. .Après une inutile tentative de Canepa de ne pas valider un document de la Commission Parlamentaire signé par le Chef du Cabinet, Mondelli explique son avis : le matin, rue Pisacane il attaque les personnes qui sont parties de Place Da Novi après le jet d'objets sur 190 carabinieri qu'il dirige, après avoir flâné dans le parage du commissariat et de Place Tommaseo (où il arrive quand tout c'est déja passé) il se dirige vers Marassi ( bien que la radio a dit Place Giusti). Pour aller à Marassi il demande des informations, mais il se trompe et il va rue Ivrea où - surprise ! !- l'attendent des manifestants très dangereux qui lui lancent des choses partout (aussi des molotovs ! ! !). Maintenant, pour dégager la rue de tout danger ( les manifestants, dira lui même, avaient un tas d' appareils photos !) il jette des lacrymogènes et réalise un "avancement" (et, bien sûr pas une charge !) avec ses hommes qui se partagent parmi la gare, le tunnel et rue Tolemaide. Il reste au carrefour en dirigeant une autre charge contre 7000 personnes, car, parmi elles il y avait, en toute probabilité, les terribles manifestants qui jetaient les objets (et, à cause desquels - bien qu'ils étaient un petit nombre- il a été obligé d'attaquer). Quand il est arrivé en rue Caffa, comme un héros, il arrete les hommes en essayant de diviser les carabinieri qui frappaient les manifestants et les jeunes qui étaient battus et, après avoir parlé avec un disobbediente, il décide de rentrer (il faut aussi dire qu'il était en train de recevoir un tas de messages radio qui lui disaient de dégager). Cette fois, bien que les lancements continuent et un camion blindé est incendié, il croit plus important de dégager le carrefour et il reste dans les parages du Boulevard Torino, avec Caroselli qui dirigeait, parmi les manifestants, ses hommes et la police de Milan et Gênes. Tout semble une déposition parfaite, sauf que le contre-examen de la défense cause des problèmes à ce récit. La défense, en effet, fait voir un video dans laquelle on voit très bien Mondelli, mais on voit pas de lancement -sauf quelques objets isolés- , on ne voit pas l'occupation du tunnel par les manifestants, on voit des jounalistes battus près de la gare, on voit les manifestants qui reculent et, en conclusion, on écoute (deux fois grâce à Canepa qui n'a pas bien entendu !) un message radio très "sympa" : Zazzarro dit " Nooooon ! Ils sont en train de charger les disobbedienti ! Putain merde ! Ils devaient se diriger en Place Giusti ! Ils ne devaient pas attaquer ici !",pour bruno . Canciani et Canepa sont furieux à cause de la video, Bruno répete bêtement le même choses qu'avait dit Mondelli (il semble qu'il faut être bête pour devenir carabinieri !), en ajoutant qui c'était sa faute, et en donnant aucune validité à l'hypothèse de Canciani à propos d'un FAL, trouvé près du camion blindé. On attend maintenant le contre-examen de Bruno, en espérant que la prochaine audience sera encore plus amusante !